top of page

L'ascenseur d'Einstein

Principe d’équivalence d’Einstein en utilisant l’accéléromètre d’un smartphone

Niveau :

Lycée

Auteur : 

FizziQ

Objectif pédagogique : 

Cette activité permet aux élèves de comprendre intuitivement le principe d'équivalence d'Einstein fondement de la relativité générale. Elle utilise l'accéléromètre du smartphone pour illustrer comment gravité et accélération produisent des effets localement indiscernables.

Concepts abordés :

Principe d'équivalence; Relativité générale; Champ gravitationnel; Référentiels inertiels et non-inertiels; Expérience de pensée

Description de l'activité :

L'élève utilise l'accéléromètre de FizziQ pour comparer trois situations: smartphone immobile sur une table smartphone en mouvement rectiligne uniforme et smartphone en accélération verticale. En analysant les valeurs mesurées dans chaque cas l'élève comprend que l'accéléromètre ne peut pas distinguer entre l'effet de la gravité terrestre et une accélération dans l'espace vide illustrant ainsi l'expérience de pensée de l'ascenseur d'Einstein.

Matériel requis :

Smartphone avec l'application FizziQ; Une surface plane pour les mesures statiques; Une boîte ou une poche rigide pour maintenir le smartphone; Cahier d'expérience FizziQ

Eclairage scientifique

Le principe d'équivalence, pierre angulaire de la relativité générale d'Einstein (1915), stipule qu'il est impossible de distinguer localement entre les effets d'un champ gravitationnel et ceux d'une accélération. Einstein a illustré ce principe par l'expérience de pensée de l'ascenseur: un observateur enfermé dans une cabine ne peut déterminer s'il est soumis à la gravité terrestre ou si la cabine accélère dans l'espace vide. L'accéléromètre du smartphone démontre parfaitement ce principe. Au repos sur une table, il mesure environ 9,81 m/s² (l'accélération de la pesanteur g), car il détecte la force de réaction du support qui s'oppose à la gravité. En mouvement rectiligne uniforme, il continue d'afficher g, conformément au principe d'inertie de Galilée. Lors d'une accélération verticale ascendante, la valeur mesurée augmente: si l'accélération propre est a, l'accéléromètre indique g+a. Cette augmentation correspond exactement à ce qu'un observateur ressentirait comme une augmentation apparente de son poids. Inversement, lors d'une chute libre (où l'accélération propre est -g), l'accéléromètre afficherait théoriquement zéro, reproduisant l'état d'apesanteur. Cette équivalence locale entre gravité et accélération a conduit Einstein à sa vision révolutionnaire: la gravité n'est pas une force conventionnelle mais une manifestation de la courbure de l'espace-temps. Les corps massifs déforment le tissu spatio-temporel, et cette géométrie modifiée détermine le mouvement des objets. Cette conception a été confirmée par diverses observations, notamment la déviation de la lumière par le Soleil et l'avance du périhélie de Mercure.

➡️ Télécharger cette activité depuis l'application FizziQ (Activités > ➕ > Catalogue d'activités)

bottom of page